Contexte de la formation

Le bredouillement fut longtemps peu ou mal identifié. Pourtant nous voyons souvent dans nos patientèles des personnes dont on dit qu’elles « parlent trop vite », sont inintelligibles, et dont l’entourage s’agace à les faire répéter. Fréquemment associé au bégaiement et à d’autres particularités (difficultés d’apprentissage, difficultés attentionnelles, trouble du spectre de l’autisme), le bredouillement est rarement la première demande de nos patient.e.s.

Contexte de la formation

Dans le champ des prises en soin de bégaiement et de bredouillement de nombreuses méthodes et approches sont proposées, en particulier chez l’enfant pré-scolaire. S’il est désormais largement accepté que « la même taille ne convient pas à tout le monde », il peut être difficile de savoir quelle approche ou méthode choisir. A cela s’ajoutent les contraintes logistiques et financières pour accéder aux formations et appliquer ces méthodes. Ensuite, évaluer l’efficacité du traitement choisi peut être particulièrement compliqué dans le champ de l’orthophonie.

Pour mieux s’y retrouver, il peut être utile de faire un détour par le champ de la psychologie qui s’est depuis longtemps posé la question de l’efficacité des traitements.Après une brève présentation historique des recherches sur l’efficacité des traitements en psychologie Christine présentera l’étude de Asay et Lambert qui a fait date et les travaux de Bruce Wampold et Zack Imel, ainsi que de Patricia Zebrowski et Nan Bernstein Ratner.